C’est la fête
Tous les ans à cette époque, c’est la fête du cinéma. Et je veux pas dire, mais c’est aussi un peu la mienne. Je ne suis pas spécialement fan des queues de 7 kilomètres qu’on trouve devant les salles à cette occasion, mais c’est tout de même un des rares moments dans l’année où on peut littéralement se goberger de productions inégales sans pour autant se ruiner.
A environ 10 euros la place, sur Paris du moins, faut dire qu’aller au ciné, ça devient un peu un luxe. Alors, une fois l’an, je me lâche, et je me fait un non stop dans les salles.
D’habitude, j’ai une vague idée de ce que je vais aller voir, par les bandes annonces qui ont pu me tirer l’oeil ça et là, mais cette année, mes finances catastrophiques ont fait que je ne suis pas entré dans une salle (du moins en payant) depuis pas mal de temps, et donc je ne suis pas trop au fait de l’actu des sorties, du moins les sorties films moins spectaculaires que ceux pour lesquels des affiches nous sollicitent dans le métro et sur les colonnes Morris.
À priori, le dernier Breillat, « Une vieille Maitresse », me semble une bonne idée, ainsi que « Zodiac », le dernier film de David Fincher, le dernier Barbet Schroeder, « l’avocat de la terreur » (Je suis un inconditionnel de Schroeder, depuis des années…).
Je me laisserait bien tenter aussi par « Ecoute le Temps » avec Emilie Dequenne, qui depuis Rosetta, fait une carrière inégale mais n’en reste pas moins une bonne actrice.
Evidemment, il y a « À L’intérieur » avec Béatrice Dalle que je persiste, contre vents et marées à trouver que c’est l’une des actrices les plus sympathiques du cinéma français (et ceux qui ne sont pas d’accord, c’est leur droit, mais c’est mon blog, je dis ce que je veux).
Ah, si, « London to Brighton », dans la série des petits films que MK2 distribue et qu’il faut se précipiter dessus parce que ça reste en général pas plus d’une semaine à l’affiche. (Un peu plus chez MK2, qu’il faut quand même saluer, parce que c’est tout de même le seul gros distributeur à donner leur chance à de petits films qui n’ont aucun espoir de box-office – En pleine fête du cinoche les années passée, j’ai même réussi à être quasi tout seul dans la salle – et que si MK2 n’existait pas on serait condamnés aux grosses prods à fort potentiel (Pirates, Bronzés et autres super-héros), non que je les boude systématiquement mais j’aime bien la diversité).
Bref, en ce samedi, je suis un peu comme le gamin moyen devant la vitrine du marchand de bonbons à qui on dit, vas-y, prends ce que tu veux… C’est dur de se décider… Et je vais probablement changer encore 17 fois d’avis avant de prendre ma place qans la queue.