Take a cigarette, put it in your mouth…
Tiens, c’est vrai, je n’y pensais plus, mais demain, le prix du tabac augmente, 6% dans mes dents, ça va mettre mon vice favori à 7,15 € (environ attendons mon prochain achat pour vérifier) le paquet de 30, dans les 24 centimes d’euro le bâton à cancer quasi 1 franc 60 la cigarette (pour les nostalgiques notons que lorsque j’ai commencé à fumer, il y a bien des années la paquet de Camel coutait 5 francs, un peu plus de 650% d’augmentation en 35 ans (tiens je me demande de combien l’inflation à été sur la même période, ça serait amusant de comparer).
Le prix du tabac, pour un fumeur, c’est comme un nuage de sauterelles pour un paysan du Sahel : une calamité saisonnière contre laquelle il n’est pas de parade, et dont on ne peut qu’espérer limiter les conséquences.
Alors, comme à chaque fois, la question se repose, arrêter, enfin ? Au moins limiter ? Émigrer à Reus ? (outre leur Elvis de pacotille, les espagnols disposent aussi des clopes les moins chères d’Europe, allez hop encore un argument en faveur) . Et comme à chaque fois, je connais la réponse, puisque je sais que je ne vais pas arrêter. Et donc, comme le paysan du Sahel j’attends que passe le nuage, et je gère les conséquences, chaque fois un peu moins bien que la précédente.