La démocratie française a vécu, paix à son âme

La démocratie française a vécu, paix à son âme

Le visage de la République aujourd’hui, c’est celui de ce policier brandissant un LBD en direction de manifestants.

Le gouvernement en place est composé de menteurs paternaliste, comme le président de la république (Emmanuel macron), qui ne cesse de pipauter et de « faire de la pédagogie » comme si nous étions des enfants ignares à qui il faille faire la leçon, de violeurs aux tendances pétainistes, comme le ministre de l’intérieur (oui, oui je sais la présomption d’innocence. Elle a bon dos la présomption d’innocence quand on est député ou ministre, elle reluit, elle est là pour protéger, mais le pauvre gars qui se fait allumer par un flic un soir de banlieue et y laisse sa peau, sa présomption d’innocence à lui elle était où ?), de magouilleurs (là, je vais avoir du mal la liste est longue, de Marlène Schiappa, à Alexis Kohler, en passant par Eric Dupont-Moretti, et ce ne sont que ceux qui me viennent en tête sans creuser), de cire pompes, pour ne pas dire de lécheurs de postérieurs (Olivier Véran, Gabriel Attal), de bon petits soldats (Elizabeth Borne), d’un certain nombre de gens moyennement compétents, mais qui ont les relations qu’il faut dans les milieux d’affaire.

Ce gouvernement est soutenu sans faille par des médias à la botte, des éditorialistes qui n’ont de journalistes que la carte de presse, mais qui ont érigé au rang de science l’art de la propagande faisant se retourner de honte dans sa tombe Joseph Goebbels, qui ne peut que s’incliner devant leurs techniques supérieures (oui j’ai atteint le point Godwin super tôt dans ce article, mais ce n’est pas fini).

Et cette chienlit, pour citer de Gaulle, qui tient en mains nos destinées, nous fait la guerre, à nous, pauvres clampins, que nous soyons ouvreurs de cinéma à Montauban, caissière de supermarché à Montargis, infirmière au Mont-Thabor, garagiste à Montpellier, paysan à Montrichard, ou juste chômeur à Montcuq.

Pour poursuivre leur politique néo-libérale, au mépris de toutes les règles parlementaires, ces empaffés (et je pèse mes mots),  qui avaient déjà écrasé par la force les Gilets Jaunes, ont piétiné onze fois (à date) à l’aide de grands coups de 49.3 le parlement (censé etre l’organe de représentation du peuple, c’est à dire de vous et moi) pour imposer leurs réformes.

On nous prédit des contrôles renforcés sur les bénéficiaires du RSA, on veut activer nos appareils à distance pour nous écouter (coucou 1984) sans autorisation d’un juge. On défonce des militants écolos pacifiques à grand coups de LBD et de grenades  de désencerclement (armes de guerre qui comme le souligne un rapport de l’ONU, la France est la seule nation en Europe à utiliser massivement dans des opérations de maintien de l’ordre), on arrête préventivement de gens en route pour des manifestations (ou même qui simplement passaient par là pour renter chez eux). La garde à vue de masse est utilisée comme un outil pour intimider, empêcher les gens de protester. La possession de lunettes de piscine est un délit, le fait de se protéger numériquement pour ne pas voir ses communications espionnées (principalement par les GAFAM, mais de plus en plus par les chiens de garde du gouvernement) devient un outil à charge pour qualifier des militants de terroristes, des gamins se font tuer par des flics en quasi impunité. Les syndicalistes du FNSEA, aux méthodes musclées, sont les chouchous du gouvernement tandis qu’on tente de dissoudre les associations écolos qui luttent contre leurs déprédations. Je pourrais continuer cette énumération en épluchant la presse quotidienne des ces quatre dernières années, mais franchement j’ai un peu la nausée déjà.

Pendant ce temps là, on reçoit avec tous les honneurs Mohamed Ben Salman qui a commandité l’assassinat de Jamal Khashoggi, un journaliste au Washington Post, et Narendra Modi, premier ministre (à déja quatre mandats) de l’Inde, qui est responsable de pogroms anti-musulman dans son pays et est un autoritariste notoire qui ferait pâlir d’envie des Eric Zemmour.

Certes, on n’est pas encore sous Bachar El-Assad, ou Pinochet, la police politique ne viens pas enlever les opposants dans leur sommeil pour les faire disparaître, mais à ce rythme on peut légitimement se demander combien de temps il reste avant qu’on en vienne là.

Et là, je m’interroge… devant tant d’exactions, de haine, de mauvaise foi, de gestion déplorable, à quel point ce gouvernement est-il encore légitime ? Quelles actions le peuple devrait-il entreprendre pour le mettre à bas ? En 1789, la petite bourgeoisie avait craqué, on connait le résultat, mais sérieusement je ne crois pas que le processus électoral, gangréné par la propagande, les médias aux ordre et la corruption puisse encore fonctionner sainement, et il serait peut-être temps de réfléchir à déterrer les fusils cachés par grand-père à la fin de la seconde guerre mondial, je prédis qu’on va en avoir besoin, après tout, l’hymne national, ne l’oublions pas commence par « aux armes citoyens ».