C’est reparti pour un tour, enfin deux.

C’est reparti pour un tour, enfin deux.

Premier tour des législatives ce matin. Après la gueule de bois consécutive à la présidentielle, je ne crois plus trop à une victoire de la gauche, et je ne suis pas le seul.

Je vote PS, avec constance, et parfois conviction, depuis 1981. Mais là, je suis lassé des déchirements internes, des piques que s’envoient les uns et les autres, des batailles pour ramasser les miettes. Mieux que des éléphants, c’est un troupeau de hyènes se disputant une charogne plus trop fraîche que m’évoquent les caciques du parti.

Alors, c’est décidé, ce matin je vais aller voter pour autre chose. Ni LO, ni la LCR, engoncés l’un et l’autre dans leurs idéologies, mais le candidat « Nouvelle Vague » (cherchez pas sur Google, le nom de leur mouvement est très joli, mais comme mot-clé, ils auraient pu difficilement trouver pire pour se faire référencer), Florent Gallaire (ouais maintenant vous savez dans quelle circonscription j’habite)

Gallaire a 25 ans, un des leaders du mouvement anti-CPE. Il a fort peu de chances de l’emporter, mais son programme a le mérite de la fraicheur, et si lui et d’autres de son acabit réussissaient à entrer à l’assemblée, ça aurait le mérite de foutre un bon coup de pied dans la fourmilière.

On aspire tous au changement à la tête de l’Etat, et dans le fond, si on veut que ça change, la bonne idée serait peut-être de commencer par donner leur chance à des gens qui veulent le changement, pas encore aux mêmes politicards de métiers dont le seul souci est de préserver leur situation et leurs privilèges.